Les traces du groupe gouvernance

Pour contribuer sur cette page, double cliquer sur la page => il vous suffit d'écrire et si besoin d'utiliser la barre d'outils (gras, italique, lien...) N'OUBLIEZ PAS DE SAUVER


Forum Ouvert – Namur, 29/01/2019
Atelier Gouvernance partagée (=GP)
Présents : Anne (animatrice), Mathilde, Stéphanie, François, Pascale (rapporteuse), Anne-Catherine.

La gouvernance partagée est utile quand toute l’équipe souhaite une remise en question du fonctionnement, par exemple en cas d’absence de coordinateur ou de difficultés financières. Pour arriver à une bonne GP, c’est un processus qui prend du temps. Par exemple, Anlier a commencé, vu l’urgence il y a 4 ans, par modifier les simples réunions d’équipe, puis mise en place progressive de la nouvelle structure. Plus tard, ils ont fait appel à Hum ! pour peaufiner le fonctionnement global en cercles et les réunions plus complexes.
L’important en GP est que chacun doit prendre des responsabilités et les porter de bout en bout : ce n’est pas nécessairement donné à tout le monde. Ces responsabilités peuvent aussi aider à épanouir et faire mûrir certaines personnes. Cela peut entraîner la remise en question des chefs de projets et des salaires. A Anlier, les salaires sont homogènes (sauf ancienneté). Il n’y a plus de hiérarchie entre les gens.
La GP à Anlier fonctionne en cercles. Pour faire très simple : un « CRIE » et un « Education Permanente ». Chacun des deux organise ses propres réunions de travail. Les tensions liées à d’autres activités ou d’autres niveaux de responsabilité sont remontées dans un cercle-cœur, de niveau supérieur : par exemple ce qui est lié aux modalités de congés de maternité, de télétravail… Un cercle est géré par une ou deux personnes-lien, qui changent régulièrement : système égalitaire.
Ce fonctionnement égalitaire nécessite une communication non-violente, un ego apaisé, des moments de centrage si besoin. En cas de gros problème interpersonnel insoluble, on peut utiliser un processus d’exclusion ou remettre cela dans les mains du CA ou encore faire appel à des médiateurs extérieurs. Ce type de processus est balisé par des rôles, des politiques décidées ensemble selon la Gestion Par Consentement.
La GP est souvent idéalisée, mais on ne fait pas que ce qu’on veut ! Chacun doit prendre sa part de toutes les responsabilités nécessaires à faire marcher l’assos, même les moins gratifiantes ou les plus stressantes ! Plus il y a d’employés, mieux les rôles seront répartis selon les goûts, la disponibilité et les compétences. Quand une « partie de pouvoir » est attribuée à quelqu’un, les autres doivent lâcher prise sur la décision finale que cette personne prendra (après consultation/avis...). Quand une responsabilité difficile n’est pas attribuée, il faut que chacun puisse avoir le courage de l’endosser s’il a le temps, et de se mettre ainsi au service de son assos et son équipe.
Quelqu’un fait part au groupe d’une expérience très positive : une évaluation à 360°, par les pairs.